Etrangement, le programme de Jean-Luc Mélenchon semble aujourd’hui résonner beaucoup moins favorablement aux oreilles de Xavier Niel, qui le comparait même dans une récente interview accordée au « Temps » à celui de Marine Le Pen. Lui aussi actionnaire du groupe « Le Monde », le milliardaire du luxe Pierre Bergé, n’aura pas réussi à s’abstenir de tweeter sa fougue macronienne pendant la campagne. « J’apporte mon soutien sans la moindre restriction à Emmanuel Macron pour être le président qui nous conduira vers une sociale-démocratie », lira-t-on ainsi le 30 janvier. Là encore, les journalistes du quotidien se sont contentés de détourner le regard. Trop occupés pour certains à scruter les atteintes oligarchiques à la liberté d’expression chez nos voisins. Une imprudence due au grand âge, entend-on mezza voce au « Monde », sans que rien permette de dire hélas que ce jugement soit un simple effet de la terreur subie. Seul votre pseudo apparaîtra dans le ciel étoilé. Votre message apparaîtra dans l’espace Souvenir ci-dessous. « Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis. « Le souvenir, c’est la présence invisible. « L’esprit oublie toutes les souffrances quand le chagrin a des compagnons et que l’amitié le console. « Le fleuve est pareil à ma peine. « Une porte s’est fermée, une autre s’est ouverte. « Une grande âme sert tout le monde tout le temps. Une grande âme ne meurt jamais. Elle nous rassemble encore et encore. Que ceux qui l’ont connu et aimé lui accordent, en ce jour, une prière ou une pensée affectueuse. Que ceux qui l’ont connue et aimée lui accordent, en ce jour, une prière ou une pensée affectueuse. Que tous ceux qui t’ont connu, aimé et cotoyé un jour, t’accorde une pensée affectueuse ou amicale. Que tous ceux qui t’ont connue, aimée et cotoyée un jour, t’accorde une pensée affectueuse ou amicale. Que les beaux jours vécus avec toi nous donnent la force, tous les jours, de vaincre ton absence et l’espoir de te revoir un jour. Note : Le message saisi sera visible par tous les internautes. Votre message apparaîtra dans l’espace Souvenir ci-dessous. Les mots me manquent. Tu as enchanté notre vie. Note : Le message saisi sera visible par tous les internautes. Tout au long de sa campagne victorieuse, le jeune homme pressé de la politique française n’a rien lâché. Si ses desseins concernant les collectivités dépendent encore largement de la recomposition politique à naître au lendemain des législatives, ils peuvent aussi se heurter à une série d’obstacles sociaux et juridiques. Mais le fringuant nouveau chef de l’Etat y croit dur comme fer : son quinquennat doit marquer le début d’une nouvelle ère. Emmanuel Macron est convaincu des vertus du contrat et du partenariat que l’Etat fédéral allemand a su nouer avec les Länder. Il réunira ainsi, tous les six mois, des grandes conférences auxquelles participeront les principales associations d’élus, une manière d’institutionnaliser une pratique initiée sous le mandat de son prédécesseur. L’Etat saura-t-il, pour autant, considérer les collectivités comme ses égales ? S’engageront-elles, de leur côté, à de nouvelles coupes dans leurs budgets et dans leurs effectifs en échange de davantage de libertés dans la gestion de leurs ressources humaines ? François de Rugy, né le 6 décembre 1973, est un homme politique de gauche. Issu de la noblesse française, la famille Goullet de Rugy, il est diplômé de Sciences Po Paris. Député depuis 2007, il copréside le groupe écologiste à l’Assemblée nationale entre 2012 et 2016, puis devient vice-président de l’Assemblée nationale en 2016. La même année, il quitte le groupe écologiste et se présente à la primaire du PS. François de Rugy, le ministre de la Transition écologique, a assuré sur franceinfo qu’il soutenait le mouvement de la jeunesse contre le changement climatique, quand bien même il est directement visé par certaines mobilisations. A 43 ans, le député de Loire-Atlantique, devient le nouveau président de l’Assemblée nationale. Jean-Vincent Placé, président de l’UDE, veut faire de cette «force émergente» un grand parti écolo-centriste. Le retour des écolos au gouvernement ? Le monde du cinéma est en deuil depuis l’annonce de la mort de l’acteur et comique Robin Williams. Des biens obtenus par le biais de succession et de donation. Si on met ce patrimoine en nue-propriété de côté, Benjamin Griveaux détient 50% d’une maison de 220 m2 en Saône-et-Loire et ses parts valent 245.000 euros. Dans cette hypothèse, et avec ses seuls revenus, le ministre pourrait emprunter 586.000 euros sur 25 ans, et financer une transaction de 806.000 euros (frais d’agences et droits de mutation inclus), soit un bien d’environ 74 m2. S’il lui prenait l’envie de s’offrir un appartement parisien, Benjamin Griveaux pourrait donc l’assumer financièrement. Peut-être pas dans les quartiers les plus prisés de la capitale mais au moins dans le 10ème, l’arrondissement où il a été élu député lors des dernières élections législatives. On peut donc considérer que Benjamin Griveaux est locataire à Paris davantage par choix personnel que par contrainte financière. Même s’il a tout à fait le droit de préférer garder une grande maison en Saône-et-Loire plutôt que de devenir propriétaire d’un petit 4-pièces à Paris. Franck Riester va-t-il tout remettre à plat pour imposer sa vision de l’audiovisuel public et lancer une refonte totale de la gouvernance, avec un président de tout l’audiovisuel public élu pour cinq ans ? Et interrompre pour ça les mandats en cours des patrons actuels de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA (dont il a été administrateur de 2013 à 2017) ? Il semble en tout cas avoir été choisi pour porter la réforme de l’audiovisuel, maintes fois reportée depuis le début du quinquennat. Après le relatif échec de Françoise Nyssen, venue de la société civile (elle co-dirigeait la maison d’édition Actes Sud), c’est donc un pur profil politique qui a été nommé au ministère de la Culture. L’arrivée de Franck Riester a déjà été saluée « avec enthousiasme » par l’Adami, la société qui gère les droits des artistes-interprètes, pour qui son « expertise, portant notamment sur l’audiovisuel, sera précieuse ». Même son de cloche du côté du Snep, les producteurs de disques, qui y voient « un signal positif ». D’autres défis sont à venir, comme celui lancé récemment en matière d’intelligence artificielle par l’Agence Innovation Défense. Autre avancée significative pour le ministère, Florence Parly annonçait il y a une semaine que la France revendiquait d’utiliser l’arme cyber au même titre que toutes les armes conventionnelles. Elle a d’ailleurs énoncé à cette occasion les grands principes de la nouvelle doctrine cyber offensive française, ainsi que le renforcement de sa défense cyber, autour d’un objectif clair : « ne pas tendre la joue ». La Lutte informatique offensive (LIO) devient ainsi une composante à part entière de la palette opérationnelle des armées, une arme d’emploi dans ses opérations. Son intégration est désormais assumée par l’État au sein des composantes tactiques et dans les processus de développement capacitaire à venir. « L’arme cyber n’est pas seulement pour nos ennemis ou nos fictions. Non. Nous aussi, en France, pouvons défendre, répliquer et attaquer. Alors, vendredi nous avons révélé une partie de notre doctrine offensive. En opération, nous employons déjà l’arme cyber. Nous avons publié les grandes lignes de cette doctrine pour le faire savoir et nous donner un cadre d’emploi. », explique Florence Parly. Cette doctrine est désormais actée, reste à la mettre en œuvre, et à intégrer l’arme cyber dans l’ensemble des différents programmes. La DGA sera en charge du développement des capacités de LIO au profit des armées. La LIO nécessite, en outre, une expertise opérationnelle et technique nouvelle. Le personnel devra y être formé. Elle suppose enfin une coopération étroite entre acteurs, et une convergence opérationnelle avec certains partenaires européens, comme internationaux. Le ministère des Armées a entamé sa révolution numérique et est à la pointe. Cependant, cette opportunité que l’État saisit n’est pas sans dangers. C’est pourquoi, le ministère des Armées se prépare et renforce sa défense. « Le Commandement cyber a été conforté, son organisation renforcée. Nous redoublons de vigilance et nous dotons des meilleurs outils. Mais une chose est sûre, plus les Armées se protègent, plus les industriels, les sous-traitants sont susceptibles d’être des proies toutes désignées pour pénétrer dans nos systèmes d’information. Alors, c’est toute une chaîne de défense qui doit être protégée de bout en bout. J’ai donné une instruction en la matière fin décembre. Toute notre communauté de défense doit se protéger et toute notre chaîne de défense se responsabiliser. Le COMCYBER, avec la DGA, sera la tour de contrôle de cet effort et j’appelle tous nos industriels à s’engager pour consolider encore notre cybersécurité. Les industriels de défense ont en effet un rôle clé à jouer. « Unissons nos forces pour protéger notre chaîne d’approvisionnement de la menace cyber. A l’été, je souhaite que nous puissions formaliser, en en étroite liaison avec l’ANSSI, les engagements mutuels sur la cybersécurité. Il nous faudra mieux définir les rôles et les responsabilités de chacun pour protéger nos systèmes et réagir en cas d’attaque. L’établissement d’une stratégie de sécurisation des systèmes. Il faudra pour cela cartographier et identifier les priorités. La protection de la chaîne de sous-traitance du ministère : « Nous ne pouvons pas les laisser devenir les chevaux de Troie de nos adversaires. Il faudra donc les soutenir, à la fois en méthode et en technique.