Mon entreprise nous pousse chaque année , mes collègues et moi, à suivre régulièrement des incentives, mais le plus souvent, c’est pour moi une perte de temps. Mais quelquefois, je tombe sur un incentive décalé. Et jeudi dernier, c’est à un de ceux-là auquel j’ai participé la semaine dernière à Monaco. Du début à la fin, ça nous a pas mal chahutés, mes camarades et moi. Histoire de bien poser les choses, lorsque nous sommes arrivés dans la salle, nous avons voulu nous installer côté public. Mais cette fois, nous avons été conviés à gagner la scène, où nous avons passé la journée. C’est tout de mêmeplus marquant que de suivre un discours pontifiant expliquant qu’il faut être acteur plutôt que spectateur. Nous pensions être dispatchés dans des petits groupes instaurés de façon à mixer les différentes équipes, mais cette fois, nous avons été invités à nous grouper par équipe opérationnelle. En temps normal, on nous propose de bosser sur un thèmerelativement générique. Mais exceptionnellement, nous avons tous eu un sujet un tantinet plus périlleux à traiter : « Quelles actions concrètes l’équipe X (une autre équipe présente dans la salle) devrait-elle adopter pour avoir de meilleurs résultats ? ». Je ne vous explique pas le silence qui s’est installé à la lecture de la question, quand on a compris qu’on allait devoir souligner les défaillances des collègues. En dépit de ça, les gens se sont lâchés au fur et à mesure. Et quand la présentation des synthèses s’est déroulée, certains chefs de service ont dû faire un effort pour garder bonne figure. Pour certaines équipes, les listes de mesures à entreprendre étaient interminables ! Au final, chaque équipe a dû promettre qu’elle allait implémenter la plupart des mesures qui lui avaient été suggérées. Ce procédé nous a pas mal ébranlé, mais il a porté ses fruits. J’ai beaucoup apprécié l’approche originale de cet événement, bien plus profitable que les traditionnels échanges où l’on coupe les cheveux en quatre. Tenez, je vous mets en lien l’agence qui s’est chargée d’organiser cet incentive, si vous voulez en savoir plus. Davantage d’information est disponible sur le site de l’agence organisatrice cette expérience incentive à Monaco. Cliquez sur le lien.
Dans la tête de Paul
A votre avis ?
Monthly Archives: mai 2017
La démarche d’acceptabilité sociale
La démarche d’acceptabilité sociale se décompose en plusieurs phases, soit la phase de recherche et de consultation préalable, la phase d’information, d’évaluation et de consultation, la phase de réalisation et la phase d’exploitation. Pour certains projets d’une durée de vie limitée, une phase supplémentaire s’ajoute et doit être prise en compte dès la conception du projet ; il s’agit de la fermeture et l’après-projet. Idéalement, chacune de ces phases devrait intégrer plusieurs des pratiques exemplaires pré- sentées dans ce guide, lesquelles visent essentiellement à faciliter l’intégration harmonieuse du projet dans la communauté en favorisant sa «co-construction» avec les parties prenantes. Ces pratiques exemplaires sont évolutives et doivent tenir compte du contexte dans lequel elles s’inscrivent. Rappelons l’importance de questionner la pertinence du projet, particulièrement aux deux premières phases de la démarche. Dans les cas où une opposition forte et irréconciliable se manifestait, il sera préférable de se retirer honorablement, avant que les travaux ne débutent sur le terrain. Un promoteur qui adopte véritablement une ouverture d’esprit face aux préoccupations des parties prenantes et qui recherche le consentement libre et éclairé des communautés envisagera la possibilité de retirer son projet, quitte à le présenter dans un autre milieu auquel il sera mieux adapté. Comme le veut l’adage : «le bon projet dans le bon milieu». Cette phase vise à comprendre le contexte dans lequel l’entreprise souhaite implanter son projet et à débuter son dialogue avec les parties prenantes. En collaboration avec la communauté, elle permet d’évaluer préalablement la faisabilité et les risques du projet et de bien cibler les futures interventions en s’inspirant des meilleures pratiques mises en oeuvre dans le cadre de projets semblables. Il convient donc, à cette étape, de déterminer si le projet s’oppose aux valeurs ou préoccupations du milieu, lesquelles peuvent varier considérablement d’une communauté à une autre et d’une partie prenante à une autre, tant à l’échelle individuelle que collective.
Survol de Lyon
Il faut parfois s’éloigner d’une chose pour se rendre compte à quel point on y tient. Comme le monde. On le traverse chaque jour, et ce n’est finalement qu’un décor permettant de passer d’un lieu à un point B. Mais je pense qu’il faut de temps en temps le contempler. C’est ce que j’ai fait il y a quelques jours, à l’occasion d’un baptême en hélico à Lyon. Dans le pas Keating, je me suis envolé pour percevoir l’univers sous un angle. Depuis mon siège, j’ai pu voir des paysages. Mais le vol a au final été un peu plus qu’une succession d’images de cartes postales. Son principal intérêt tenait dans le fait de sentir à quel point notre petit univers est négligeables. Quand on est sur Terre, immergé dans sa vie, on en arrive à croire que nos cités représente tout, et que nous sommes importantes. Néanmoins, il suffit de prendre un peu de hauteur pour prendre beaucoup de recul. C’était parti pour vingt minutes de vol.
Un vol à bord d’un hélico est vraiment surprenant. L’engin est progressif : le départ est donc bien plus lisse. Pourtant, une fois en vol, on ressent plus de choses que sur un avion : l’appareil penche vers l’avant pour aller de l’avant, ainsi l’on ressent dans son estomac chaque mouvement de l’appareil. Cela dit, rien de inconfortable ni de vraiment effrayant : c’est seulement étrange. A quelques centaines de mètres d’altitude, les routes et ces immeubles qui paraissaient si présents vus du sol, ressemblaient à un décor de jouets. J’ai pris conscience que toutes ces choses qui agrémentent notre quotidien n’est en définitive que de simples grains de poussière dans l’immensité du monde. Et que nous vivons l’espace d’un court instant à l’échelle de l’univers. C’est une chose que nous savons tous, au fond, mais il est difficile de comparer le fait de savoir tout ça et le fait de le ressentir. Gallilée a montré que l’être humain est loin d’être le centre du monde. Mais au jour le jour, nous gardons l’impression d’être le pivot de l’univers. C’est une étrange expérience que de se décentrer de soi et de se rendre compte de de cette vérité. Si vous faites un jour ce baptême en hélico, ne photographiez pas à tout-va pour avoir de belles photos à mettre sur son Facebook. Essayez pluôt de ressentir combien le monde est grand, et à quel point nous sommes petits ! Pour ceux qui se sentent pousser des ailes, je mets en lien mon baptême de l’air. Retrouvez toutes les infos sur ce de baptême en hélicoptère à Lyon en suivant le lien.
