Récemment, mon service a été pas mal remaniée, et la DRH nous a annoncé que notre équipe allait devoir faire face à un remaniement, et a donc proposé un incentive à Brest, pour qu’anciens et nouveaux fassent connaissance. Néanmoins, il se trouve que les nouveaux venus appartiennent tous à ce qu’on appelle la génération Digital Natives. Et bosser avec eux s’avère délicat. Je me souviens qu’il y a quelques temps, j’avais lu beaucoup d’articles sont parus pour définir en quoi consistaient les digital natives, quelle était façon de travailler, et de quelle façon il fallait les manager. A lire ces articles, ces nouveaux venus allaient apporter leur pierre à l’entreprise. Ils avaient tellement de cartes à mettre en avant. La description était pourtant alléchant : des collaborateurs qui refusent le concept de hiérarchie en entreprise ? Qui n’hésitent pas à exprimer directement ce qu’ils pensent sans prendre de gant, et veulent avoir des emplois du temps flexibles parce qu’ils ne souhaitent pas travailler au détriment de leur vie personnelle. Tous ces élements mis ensemble font de la plupart des Millenials sont de vrais boulets en tant que collaborateurs. Je suis un type plutôt zen et plutôt patient, de manière générale. Mais j’ai un peu de mal avec la désinvolture avec laquelle ils prennent le travail. Chaque fois que je les passer plus de temps sur Twitter qu’à travailler, j’ai vaguement l’impression de travailler dans un organisme de réinsertion. Pour résumer, ils leur temps est trop précieux pour qu’ils le perdent à travailler. Ils ne comptent pas rester trop longtemps dans la même entreprise. Tout ce qu’ils veulent, au fond, c’est pouvoir créer leur propre entreprise pour laisser les contingences aux autres. Eh bien, qu’ils bâtissent leur boîte de lemmings, pour permettre à ceux qui travaillent de ne plus les avoir dans les pattes. Néanmoins, ils ont tout de même un atout incontestable : ils ne font pas la fête à moitié. Ils l’ont d’ailleurs bien montré tout au long de cet incentive à Lyon, et je dois reconnaître que je me suis éclaté en leur compagnie. Mais pour ce qui est de travailler avec eux, il ne faut pas compter là-dessus.