Selon les informations du « Figaro », deux suspects sans lien entre eux ont été interpellés la semaine dernière à Paris et à Lyon. Ils ont été mis en examen. Ils ont été interpellés les 18 et 22 décembre par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), respectivement en région parisienne et lyonnaise, selon les informations du Figaro . Entre eux, pas de liens si ce n’est leur « détermination » à commettre un attentat sur le sol français. Ils étaient tous deux en contact avec des membres de l’organisation État islamique en zone irako-syrienne sur les réseaux sociaux, avaient réalisé des repérages et projetaient de s’en prendre à des « porteurs d’uniforme », selon une source au quotidien. La première suspecte est une jeune femme de 19 ans, arrêtée le 18 décembre en région parisienne. D’après Le Figaro, elle a reconnu en garde à vue préparer une action violente en province, là où les forces de l’ordre sont moins nombreuses, et chercher à se procurer des armes à feu depuis octobre dernier. Devant les enquêteurs, elle a aussi approuvé les attentats terroristes de 2015. La deuxième personne arrêtée, le 22 décembre dans l’agglomération de Lyon, est un jeune homme de 21 ans. Il projetait de s’en prendre avec une arme à feu ou une arme blanche prioritairement à des militaires. Il souhaitait « répondre aux appels de l’État islamique », précise le quotidien. Selon les informations de RMC, le suspect avait déjà été assigné à résidence pendant un an avant que cette assignation ne soit levée en août dernier. Il souffre de troubles psychiatriques et a d’ailleurs été interpellé dans une maison de soin lyonnaise où il avait été admis il y a un mois.