It’s alive ! Alive !
C’est un nouveau monde qui est en train de naître. L’époque est époustouflante : les robots débarquent dans nos existences. Ils trottent sur leurs deux gambettes, bavardent, interagir. Dans un avenir très proche, ils vont faciliter la vie des personnes âgées, servir les ouvriers, mitonner de bons petits plats avec nous ou pour nous… Tout ça est maintenant si proche qu’avant-hier j’ai suivi un symposium à Londres qui leur était intégralement dédié. Le sujet de ce séminaire portait notamment à la collaboration entre homme et robot et ses conséquences, tant dans l’entreprise que dans le secteur des services. Le symposium ne se préoccupait pas de innovations technologiques spécifiques. La problématique était davantage examinée sous l’angle la question du facteur humain, la conduite du changement dans les process industriels, des innovations attendues. En écoutant certains participants, j’ai constaté qu’un mouvement majeur s’était opéré dans les mentalités : les robots ne sont plus regardés comme des substituts, mais comme des adjoints. A tel point qu’on ne parle d’ailleurs plus de robots, mais de robots humanoïdes collaboratifs, portant le nom de cobots. La robotique collaborative invente les robots non en tant que travailleurs travaillant à la place des humains mais de manière à ce qu’ils travaillent au contact et en association avec l’homme. Cette relation d’un nouveau genre impose d’une part une intelligence embarquée, utilisant les senseurs internes du robot, mais réclame aussi que le robot soit compliant, c’est-à-dire que ses gestes soient élastiques, Agence web E Sport plus proches de ceux que l’on remarque dans la nature. La robotique collaborative concerne aujourd’hui la plupart des industriels, grandes entreprises ou de PME. L’adaptabilité, la sécurité et la valeur qu’offrent ces robots collaboratifs en font des outils ouvrant la voie à l’automatisation de tâches peu ou pas robotisées à ce jour. La robotique collaborative est en définitive le deuxième stade de robotisation des entreprises, le composant inséparable de l’usine du futur pour rehausser la compétitivité des entreprises. Une chose est sûre : les années qui viennent vont être très exaltantes. Les robots vont devoir être convenables et intégrés. Mais ce colloque m’a convaincu. Et je suis prêt à parier que d’ici quelques années, nous aurons tous un Romeo au bureau ou à la maison pour nous assister dans ses occupations.